HANIM-PY
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OlomBaovao N°119
Janvier à Avril 2019
Tsara ny feo sy ny tononkiran’ny hirampirenentsika, noho izy
vavaka.
Mipetraka anefa ny fanontaniana manao hoe : Efa mba namaly
vavaka ve ny Tompo, satria ho 59 taona amin’ity taona ity no
niventesana azy io ? Sa kosa isika malagasy no tsy mahay
mivavaka ?
Hezaintsika valiana ireo fanontaniana ireo ka ho tomorintsika
akaiky ny fiverenan’io hira io.Mifono zava-dalina izy io ka mety
mampitroatra sy mampanontany tena :
«
Tahionao ry Zanahary,
Ity nosin-drazanay ity,
Hiadana sy ho finaritra :
He ! Sambatra tokoa izahay.
»
Tsy analàna, tsy ampiana ny fehezanteny voalohany, satria
voaloham-bavaka.
Fa ny manaraka kosa no voasantsika mba hanaraka toetr’andro.
«
Ity nosin-drazanay ity
»
:
Raha ao Madagasikara no miventy azy, dia mety. Fa tsy natao
kosa ho hiraina ivelan’ny Nosy, satria ny
« ity »
dia milaza
fisiana feno sy tanteraka, fahitana sy fahatsapana eo no ho eo.
Vokatry izany dia izao : sady misalovana ho tompon’ilay tany
hafa izay mihira, no manara-driandrano, ka aingan’ny fo
mientana sy misento fotsiny.
Azo hiadian-kevitra, araka izany, ny hanovana azy, ohatra :
«
Ny Nosin-drazanay
»
,
ka rehefa mihira azy dia tsindrianany eo amin’ny hoe :
«
Nosy...
»
.
«
Hiadana sy ho finaritra : He ! Sambatra tokoa izahay
»
:
Maniry fiadanana sy fahafinaretana ny olombelona rehetra, ary
araka ny sitrapon’Andriamanitra ho an’ny malagasy mpino. Fa
toa manilika adidy aman’andraikitra rehetra amin’i Zanahary
izay miventy azy io, toa mampitàna angady Azy mihitsy aza !
Sady mifofotra (mahary) ve Izy no mbola mively vy ho an’ny
malagasy ?
Manao ariary zato na antapitrisa am-pandriana.
Moa va tsy efa nomeny Nosy makadiry ny malagasy ?
Mamokatra tsara ny tany, maro ny renirano, toetrandro
mifameno, ary manga ny rivotra.
Moa va tsy misy manam-pahaizana ? Maro ny nandranto
fianarana sy be diplaôma. Ka mbola hampiana 50 taona hafa
indray ve vao ho sambatra ny malagasy ? Valiny :
TSIA
.
Fehiny, tsy hisy fandrosoana, tsy hisy fiadanana raha tsy tonga
saina ka miasa ny malagasy, miatomboka amin’ny mpitondra
mifanesy sy isan’ambaratonga.Tsy miasa ho an’ny tenany fa
miasa ho fanasoavana ny be sy ny maro. Tia tanindrazana.
Satria
«
Andriamanitra izay nahary antsika tsy teo isika, dia
tsy afa-mamonjy antsika raha tsy eo isika
» (Masindahy
Augustin).
Père Juvence RAMANAMBITANA, a.a
Centre Mahereza Tsaramasay :
Nous avons mis en place des activités nutritionnelles avec les femmes enceintes et allaitantes
qui se rendaient au centre. Nous réalisions ces activités en alternant les groupes selon les
catégories et en étant au maximum 4 par plateau de jeu. Pour réaliser ces activités une sage-
femme du centre a eu la gentillesse de nous accompagner tout au long des 15 jours en
traduisant nos instructions.
Le but du jeu était de sélectionner les aliments dont elles avaient accès financièrement et
ceux qu’elles consommaient. Une fois les aliments sélectionnés, elles devaient les replacer
sur le plateau de jeux qui comportait 3 catégories :
•
Les aliments bâtisseurs soit toutes les protéines animales (viandes, poissons, oeufs, les produits
laitiers) et les protéines végétales (les légumineuses).
•
Les aliments protecteurs soit tous les fruits et légumes et l’eau qui est indispensable.
•
Les aliments énergétiques soit les sucres lents (riz, pâtes..), les sucres rapides (sucre blanc,
beignet sucré..) et les matières grasses ( beurre, huile..).
Nous avons également eu l’honneur d’intervenir dans l’école d’alphabétisation dont
s’occupe le centre qui comporte 135 élèves. Nous avions à notre disposition 2 traductrices
nous avons alors divisé les élèves en 2 groupes :
•
Un groupe qui a travaillé sur l’hygiène des mains : nous leurs avons appris à se laver les mains
correctement en 1 minute. Ils sont ensuite passés à tour de rôle aux sanitaires ou nous les avons
regardés se laver les mains et corrigé les erreurs. Les enfants étaient très heureux. Afin de
conserver le bon geste nous leur avons affiché des affiches sur le lavage des mains
•
Un groupe qui a travaillé sur la prononciation des aliments en français. Nous leurs avons
distribué à chacun une nutri-carte, chaque élève devait retrouver son binôme qui avait le même
aliment. Une fois retrouvée tous les élèves se sont assis et, à tour de rôle chaque binôme a
prononcé le nom de leur aliment en malgache et nous le leur avons appris en français.
Hopital SOAVINANDRIANA :
A l’hôpital nous avons réalisé des prises en charges thérapeutiques étant donné qu’aucune
prise en charge nutritionnelle n’est effectuée chez les patients. Toutefois les prises en charges
des patients n’étaient pas des plus simples, nous avons dû nous adapter à la culture
gastronomique malgache. Nous avons également fait de la prévention au niveau du
personnel et des patients concernant certaines pathologies en épidémie à Madagascar
(Tuberculose, rougeole, rubéole, méningite..) mais aussi sur l’hygiène, la dénutrition, la
diarrhée..
Nous avons aussi réalisé des livrets d’apprentissage sur la nutrition qui leur seront essentiels
à l’avenir pour permettre une prise en charge minimale. Ces livrets sont essentiellement
basés sur l’équilibre alimentaire, la démarche de soin détaillée, l’alimentation de la femme
enceinte et allaitante, l’alimentation du nourrisson et de l’enfant, la dénutrition et le
syndrome de renutrition inappropriée et sur la prise en charges des pathologies infantiles.
Ces livrets restent accessibles en termes scientifiques pour le personnel soignant.
Nous avons également réalisé des livrets sur la prise en charges des maladies
cardiovasculaires, l’hypertension artérielle et sur le diabète qui sont très présents à
Madagascar.
Pour clôturer nos 15 jours à l’hôpital de Soavinandriana nous avons réalisé un cours au
service pédiatrie, regroupant une grande majorité du personnel, sur la nutrition,
l’alimentation de la femme enceinte et allaitante ainsi que l’alimentation du nourrisson à
l’aide d’un power point. Ce cours a permis un échange interactif entre les deux parties. Nous
avons pu répondre à toutes leurs interrogations. Nous avons également réalisé un livret
explicatif (méthode et table de composition simplifiée) pour la réalisation Des rations Nous
leur avons procuré et expliqué, grâce à l’argent de la cagnotte, un livre le « suivi max » qui
permet grâce des photos de portions d’aliments dans des assiettes (variétés d’aliments) de
réaliser des enquêtes alimentaires permettant de connaitre la consommation réelle du
patient. Nous l’avons procuré à chaque service afin qu’il réalise des enquêtes alimentaires les
plus justes. Cependant, nous restons en contact avec tout le service pour d’éventuelles
questions ou recommandations pour la prise en charge de patients.
Nous remercions par la même occasion les chefs de services de pédiatrie et cardiovasculaire
qui nous ont suivi pendant 15 jours, ainsi que le personnel soignant présent dans chaque
service. Nous avons établis de réel contact très prometteurs pour nos prochaines actions à
Madagascar.
RINGOOT Clarisse
SUDRE Julie
PERENNES Justine
LONGUET Clara
QUELLEC Margaux
ASSOCIATION - « APPEL DETRESSE »